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dimanche 28 août 2011

Raiatea ou l'île de la chance!!!




MAEVA à Raiatea!!!



Alors pour commencer : pourquoi l'île de la chance?!?

Hé bien tout simplement, pour débuter, nous sommes arrivés en cargo depuis Huahine!
Une aubaine pour nous car les prix en bateau sont très nettement plus interessants (à peine 1.000 cfp par personne alors que Air Tahiti facture 7.500 cfp le vol, c'est à dire 8.5 euros au lieu de 70!)


Raiatea, c'est la deuxième île de l'archipel de la Société après Tahiti avec 12.000 habitants, un relief prononcé, un lagon magnifique avec bons nombres de motus (îlots) mais malheureusement aucune plage!

Hé oui, faut pas croire que la Polynésie, c'est "plage de sable blanc et cocotiers partout"!!!



Raiatea, appelée Havai'i aux temps anciens, est le centre culturel, religieux et historique des îles de la Société.

C'est ici que les grands navigateurs polynésiens auraient essaimé pour aller peupler d'autres îles du Pacifique.

Des légendes polynésiennes plus anciennes encore relatent que Raiatea et Tahaa furent les premières îles colonisées, probablement par des populations provenant des Samoa, très loin vers le nord-ouest.

Le premier roi de Raiatea aurait été le dieu Hiro qui, avec ses compagnons, aurait construit les grandes pirogues qui effectuèrent la traversée vers Rarotonga (îles Cook) et la Nouvelle-Zélande.



Nous avons beaucoup aimé Raitea et nous allons vous faire découvrir ce petit coin de paradis...


Un lagon toujours aussi splendide...et des chanceux en voilier!



Vue sur Huahine depuis Raiatea



Avec un point culminant à plus de 1.200 m d'altitude et de beaux plateaux,
 nous en avons profité pour randonner un peu en compagnie d'un petit groupe.



Petite crête où l'on va découvrir une petite fleur bien particulière...



La Tiare 'Apetahi,
fleur endémique du plateau de Temehani à Raiatea.
Il ne resterait qu'une dizaine de plants de cette belle fleur...

 

Tahaa, la petite soeur au loin,
cerclée par le même lagon


 
Une des nombreuse passe de la barrière coralienne de Raiatea



Aéroport et piste de Raiatea,
Bora Bora en toile de fond



Passe Teavapiti,
par où les cargos et gros bateaux arrivent et repartent,
un super spot de plongée également où nous avons croisé un énorme banc de carrangues à gros yeux!






Notre deuxième chance à Raiatea, c'est d'avoir recroisé (grâce à l'auto-stop) Jean-François et Brigitte, un couple que nous avions rencontré quelques semaines plus tôt lors d'une plongée à Fakarava.
Ils ont été adorables avec nous : ils nous ont prêté leur voiture afin que l'on puisse faire le tour de l'île puis nous avons passé une journée avec eux sur un motu grâce à leur bateau.

 

La MEGA de Jean-François et Brigitte,
une voiture tout en plastique, un vrai joujou!



Rivière de l'île



Tyrolienne du camping,
un jeu qui nous a bien amusé!



C'est parti pour une journée sur l'eau!
Au programme : promenade en bateau, pic nique sur un motu et snorkeling

 

...et rencontre inattendue avec une trentaine de dauphins!



...qui en ont profité pour s'amuser dans les vagues du bateau!!!

 

Et rencontre avec les surfeurs
qui s'entrainent peut-être pour la Billabong Pro Tahiti, une compétition pour les meilleurs surfeurs
de la planète qui s'affrontent chaque année fin août sur la dangeureuse vague de Teahupoo à Tahiti


Un motu (îlot) parmi les autres...



...et le plus beau : l'îlot ROBINSON!
Celui où nous allons passer un moment



L'arrivée des Robinsons sur leur île



Plus de cocotiers par ici,
le dernier cyclone a tout emporté sur son passage...



Vue sur Raiatea depuis l'îlot Robinson






Notre bateau d'un jour,
histoire de ne pas jouer complètement les Robinsons!

 

Va'a, pirogue tahitienne



Vue sur le ponton du camping au coucher de soleil...

 

Bora Bora...
une forme et un nom qui fait rêver...mais pas pour cette fois-ci pour nous!



Et pour finir, nous avons eu la chance de pouvoir rejoindre Tahiti en cargo. On n'y croyait vraiment plus mais quel bonheur de dormir sur le pont du bateau quand il pleut et qu'il y a des creux de 4/5m et des alarmes inquiétantes qui se mettent en route toute la nuit!
Mais pour seulement 2.000 cfp, que demander de plus?!?


 

Dernière escale à Tahiti avant un très proche retour à Ouvéa!








Huahine la sauvage...



Iaorana et maeva à Huahine!!!



Une fois de plus dans nos péripéties de voyage et de transport, nous n'avons pas pu prendre le cargo et avons dû rejoindre cette île de l'archipel de la société en avion...
Mais cela nous a permis une nouvelle aventure qu'on vous racontera plus tard!




Mais parlons plutôt de Huahine à présent...


Huahine se compose de 2 îles, Huahine Nui ("grande Huahine") au nord et Huahine Iti ("petite Huahine") au sud, presque symétriques.

Ces deux jumelles, serties dans le même lagon, ne sont séparées que par un isthme de quelques dizaines de mètres, qu'enjambe un petit pont.

Une série d'îlots s'échelonne le long des façades des deux îles.

Fare, au nord de Huahine Nui est le centre administratif de l'île et concentre la majorité des 6.000 habitants de l'île. Mais il y a 7 autres petits villages sur l'ensemble de Huahine.

Le mont Turi (669m) est le point culminant de Huahine.

Nous avons passé une semaine là-bas, dans le sud de Huahine Iti, à proximité d'une belle plage.

Nous avons planté notre tente à 2 pas du lagon chez une famille bien sympa.
Le père est polynésien, la maman est betonne et 5 enfants assurent l'ambiance!


Un vrai régal !!!
 on vous fait partager...



...toujours à l'ombre des cocotiers!

Mais gare à vos têtes : il parraîtrait que plus de personnes meurent chaque année en recevant une coco sur la tête que par attaque de requin!!!



Le pont qui relie Huahine Nui à Huahine Iti



Lagon au loin,
toujours des beaux dégradés de bleu...












Au loin, ce rocher bizarre qui pointe son nez
 serait dans une légende, le phallus d'un guerrier!



Eglise de Maeva et pièges à poissons dans le lagon

Les pièges à poissons disposés en forme de V dans un étroit chenal sont construits avec des blocs de coraux.
Ils sont facilement repérables grâce aux petites cabanes où prennent place les pêcheurs.
Ces parcs,qui ont plusieurs siècles d'existence, sont encore utilisés de nos jours pour piéger les poissons.



Baie de Bourayne






Vahine et sa bonite (thon)!





La Polynésie, c'est ça aussi!!!
...le tourisme en déclin et des hôtels à l'abandon... 



Truck, bus local...
un camion joliment arrangé!



De retour de la pêche aux bibiches...


Avec les 2 filles aînées du camping (16 ans et 13 ans), nous sommes allés les aider à se faire de l'argent de poche.
Difficile de faire du baysitting à Huahine, alors les ados ont trouvé d'autres solutions :
pêcher des holothuries, les vider et les faire sécher puis les envoyer en métropole pour 1.600 cfp le kilo(environ 14 euros)!
Un petit boulot sympa qui en 1h30 cette fois-ci et avec notre aide, leur ont permis de ramener 40 bibiches, soit environs 5 kg!
Nico a bien aimé la pêche, par contre au moment de les vider, il avait disparu!
C'est sûr, c'est un peu répugnant et des fils bien collants sortent de la bestiole ainsi que des toutes petites murènes!
Mais cela nous a permis de passer un bon moment avec les filles et d'apprendre à pêcher les bénitiers également (dégustés dans l'eau!).


Les bibiches après séchage,
elles ont au moins perdu 3X leur taille originelle!



A Huahine, nous en avons également profité pour plonger dans la passe de Avapeihi, faire le tour de l'île en scooter et visiter les maraes de Maeva ainsi que les grosses anguilles aux yeux bleus!



Et pour finir, nous lançons un petit jeu défi :

 
COMBIEN PESE CET ESPADON (PLEIN)???
(pêché par "Blanc-Blanc" en jaune)


Le gagnant viendra manger une bonne salade tahitienne chez nous!!!
ALORS à votre avis?





 

vendredi 5 août 2011

Bienvenue chez "Antoine" !!!

De retour sur Tahiti, nous avons choisi le transport le moins cher pour rejoindre l'archipel des Tuamotu :

le cargo!!!

Et nous voilà partis pour 24h de houle et même pas une seule régurgitation!

Comme quoi, nous commençons peut-être à avoir le pied marin!




Pont du cargo Stella Maria
notre camp de base pour 24h avec 9 autres passagers et une trentaine de containers!



Nous avons choisi de nous arrêter dans la première île desservie par le cargo : Rangiroa, située à 350 km au nord-est de Tahiti.

Cet atoll a bâti sa renommée autour de la plongée et nous n'allons pas nous en priver car dans ses 2 passes, Avatoru et Tiputa, c'est une exceptionnelle concentration de faune que nous allons découvrir!

Rangi, c'est aussi le grand seigneur de la géographie polynésienne.
Ses mensurations, 75 km d'est en ouest et 25 km du nord au sud, le classent deuxième atoll du monde par sa superficie, juste derrière Kwajalein en Micronésie.

Cet anneau corallien en forme de poire pourrait contenir l'île entière de Tahiti.
Son lagon est si grand que, d'un bord, il est impossible d'apercevoir la rive opposée. 

Mais le motu (îlot) habité ne dépasse pourtant pas 12 km de long et pas plus de 200 à 300 m de large!
Autant vous dire que vous pouvez observer le lagon et l'océan lorsque vous êtes au milieu!

Et Rangiroa, c'est également l'atoll le plus peuplé avec 2.400 habitants. Il rassemble plus de 10 pour 100 de la population de l'archipel!


Toujours des eaux cristallines...



Passe de Tiputa
où nous avons effectué des plongées fantastiques en compagnie
 de dauphins, raies manta, requins en tous genres, espadons, tortues, thons, barracudas, etc...

Le jour des 27 ans d'Emilie, nous avons fait une sortie bien sympa au "lagon bleu".

Ce site est constitué de quelques motu et récifs coralliens qui délimitent une piscine naturelle en lisière de la couronne récifale principale, à l'intérieur du lagon.

Autrement dit, il s'agit d'un lagon dans le lagon et qui sert également de nurserie pour les petits requins pointes noires!











Petit requin pointe noire
qui doit mesurer dans les 40 cm!!!






Le lagon bleu est aussi une réserve pour quelques espèces d'oiseaux...












Nico s'est mis à la toutoute (conque)!



L'archipel des Tuamotu, c'est aussi la perliculture!

A Rangiroa, nous avons visité Gauguin's Pearl.

Malgré le fait que ce genre de bijou ne nous plaise pas spécialement, la technique de fabrication est super interressante!


On vous résume ça :

Dans le monde, il n'existe que 3 sortes d'huître comportant une poche perlière capable de "créer" une perle.

Au Japon, les huîtres font des perles de couleur blanche.

L'huître cultivée en Polynésie française fait plutôt des perles de couleur foncé, aux reflets plus ou moins rosés, bleutés ou rouge fushia.


Voilà la bête :



Pour que l'huître soit capable de fabriquer une perle, il faut l'aide des humains, les greffeurs.

Et pas n'importe lesquels car une formation très pointue et des yeux de lynx sont exigés pour cette pratique.

Ces artisans insèrent un nucléus (une petite boule faite à partir de coquille de moule) ainsi qu'un tout petit morceau de chair d'huître (de la lèvre) dans la poche perlière.

Ensuite, il suffit de laisser l'huître pendant 2 ans dans le lagon à une profondeur comprise entre 9 et 12m.

Bien entendu, les huîtres sont régulièrement nettoyées de tous parasites.

Avec des instruments qui ressemblent
à ceux des dentistes, le greffeur extrait la perle!


Après 2 ans passée dans l'eau, surprise ou pas, on extrait la perle (ou pas!) qui est plus ou moins grande, difforme, avec des imperfections, etc...

Des experts classent ensuite les perles dans différentes catégories allant de A à D.

A étant les plus belles, comportant moins de 10 pour 100 d'imperfections sur l'ensemble de la perle. Ce seront les perles vendues les plus chères!

Si l'huître donne une belle perle, sans trop d'imperfections et plus ou moins bien ronde, elle sera utilisée une seconde fois.

A ce moment là, le greffeur peut réintroduire un nucléus de taille plus importante que le premier. Pas besoin de chair cette fois-ci. L'huître connaît déjà son boulot!

Si la perle ne donne pas satisfaction, elle sera sacrifiée. Mais là encore, pas de gâchis.
La chair sera récoltée pour être mangé et les coquilles avec la nacre seront envoyées en Chine pour la fabrication d'objets divers et variés!

L'huître peut être de cette façon utilisée à trois reprises si ses perles sont satisfaisantes!



Benjamin, en pleine cuisson du pain coco
(dessert polynésien)


Frani (français)/polynésien



Après 1 semaine passée à Rangiroa, nous avons décidé de poursuivre le voyage dans un second atoll, Fakarava.

Nous n'avons pas trouvé de bateau pour faire la liaison. Du coup, nous avons pris un ATR de la compagnie Air Tahiti pour une petite demi-heure de vol!

A peine arrivés, nous avons fait connaissance avec l'opticien de l'atoll, Antoine!
Oui, oui, le vieux chanteur has been qui avait un problème avec ses cheveux!



L'atoll de Fakarava, vu du ciel





Point kilométrique 10!


Oui, oui, y'avait aussi JAMES BOND et sa voiture amphibie à Fakarava!


Bateau du club de plongée (à gauche)
et bateau pour gens très très riches à droite (la voiture amphibie va avec ce bateau là!)
la semaine passée, James Cameron avait loué
ce bateau pour seulement 1 million de dollars la semaine!!!








Ici, nous avons également profité du farniente de l'île et d'une belle plongée en présence de près d'une centaine de requins gris!


Après 6 jours passés à Fakarava, nous nous apprêtons à quitter l'île, en avion à nouveau car malheureusement les cargos sont tous pleins (ne prennent plus que 12 passagers!) et nous n'avons pas trouvé de plaisancier qui allait dans la même direction que nous!

Même le Banana Split d'Antoine ne se dirige pas vers Papeete!



A bientôt!!!!!!!!!!